La Critique du Livre "Le Marchand de Venise" par William Shakespeare
La Critique du Livre "Le Marchand de Venise"
par William Shakespeare
Comme d'habitude, j'écris une critique de chaque livre que je lis dans une langue différente que celle dans laquelle il a été originalement écrit afin de stimuler ma mémoire à long terme et mes compétences de traduction tout en immortalisant la première impression que l'œuvre que je viens de consommer a laissée en moi. Quant à l'œuvre dont je vais dresser une critique minutieuse et impartiale, quoique subjective, et examiner scrupuleusement les qualités, nous avons en magasin l'une des pièces de théâtre les plus chéries du dramaturge le plus renommé que la littérature anglaise ait connu, William Shakespeare : Le Marchand de Venise.
Shylock et Jessica peints par Maurycy Gottlieb |
Écrite entre les années 1596 et 1597, Le Marchand de Venise est une comédie romantique qui reflète habilement et en toute transparence la société de son époque. Cette pièce de théâtre est classée comme comédie par Francis Meres pour la première fois en 1598, 2 ans avant sa parution, ce qui suggère implicitement que la pièce était déjà sur scène à cette date.
Dans Le Marchand de Venise, Shakespeare met l'accent sur les biais et les préjugés de certaines classes sociales vis-à-vis des autres d'une façon franche et burlesque. Le célèbre auteur de l'œuvre William Shakespeare nous expose la dynamique des relations sociales grâce à un ample éventail de situations saugrenues et la présence de personnages de tous bords. Pour exemplifier, on peut citer Shylock, l'un des personnages centraux du scénario, qui est un usurier aisé de confession juive envers lequel les autres personnages chrétiens de l'œuvre nourrissent une haine viscérale à cause de sa foi et dont la fille, Jessica, est intensément dédaignée et considérée comme voué à l'enfer et à son châtiment éternel même en cas de conversion au christianisme, ce que Jessica promet en échange de la main de Lorenzo en mariage. Tout au long de l'ouvrage, on peut rencontrer des remarques acerbes faites par divers personnages et qui servent à décrier cette corruption sociétale et le manque de vertus de la plupart des gens de l'époque.
Grâce au vilain pivotal de l'œuvre, l'usurier juif, cette pièce a été longtemps instrumentalisée à des fins politiques et propagandistes tant par les antisémites que par les juifs. De cette façon, Shakespeare a pu créer un ouvrage universel, qui ne perd jamais sa pertinence, quoiqu'aucun juif ne résidait légalement en Angleterre à l'époque, car ils avaient été expulsés d'Angleterre par l'Édit d'Expulsion en 1290 sous le règne d'Édouard Ier.
Dans Le Marchand de Venise, Shakespeare met l'accent sur les biais et les préjugés de certaines classes sociales vis-à-vis des autres d'une façon franche et burlesque. Le célèbre auteur de l'œuvre William Shakespeare nous expose la dynamique des relations sociales grâce à un ample éventail de situations saugrenues et la présence de personnages de tous bords. Pour exemplifier, on peut citer Shylock, l'un des personnages centraux du scénario, qui est un usurier aisé de confession juive envers lequel les autres personnages chrétiens de l'œuvre nourrissent une haine viscérale à cause de sa foi et dont la fille, Jessica, est intensément dédaignée et considérée comme voué à l'enfer et à son châtiment éternel même en cas de conversion au christianisme, ce que Jessica promet en échange de la main de Lorenzo en mariage. Tout au long de l'ouvrage, on peut rencontrer des remarques acerbes faites par divers personnages et qui servent à décrier cette corruption sociétale et le manque de vertus de la plupart des gens de l'époque.
Grâce au vilain pivotal de l'œuvre, l'usurier juif, cette pièce a été longtemps instrumentalisée à des fins politiques et propagandistes tant par les antisémites que par les juifs. De cette façon, Shakespeare a pu créer un ouvrage universel, qui ne perd jamais sa pertinence, quoiqu'aucun juif ne résidait légalement en Angleterre à l'époque, car ils avaient été expulsés d'Angleterre par l'Édit d'Expulsion en 1290 sous le règne d'Édouard Ier.
La couverture originale |
En ce qui concerne le contenu ( Je vous avertis d'avance de la présence abondante de spoilers ci-dessous. ) , la pièce commence par Antonio, un marchand vénitien qui soupire avec déplaisir en se lamentant sans en connaître ni l'origine ni la cause ; cependant, son ami Salerio l'attribue au sort inconnaissable de ses navires marchands. Lors de la conversation entre Antonio, Salerio et Solanio, le protégé d'Antonio, du nom de Bassanio, l'approche, accompagné de Gratiano, pour lui demander une somme d'argent exorbitante de 3 000 ducats afin d'aller jusqu'à Belmont, en Italie rurale, pour demander la main de Portia dont il est éperdument épris.
Bien que tous les navires d'Antonio soient en mer et, par conséquent, Antonio n'ait pas d'argent liquide sur lui, il y pourvoit en empruntant cette somme à un usurier juif appelé Shylock. Leur contrat de dette stipule que Shylock pourra prélever une livre de chair sur son débiteur Antonio en cas de défaut de paiement. Même si Bassanio s'y oppose, Antonio scelle le contrat et accepte les conditions qui sont agréées par le juif en dépit du risque que les navires d'Antonio ne puissent retourner et qu'il ne puisse s'acquitter la dette.
Entre-temps, Portia a du mal à choisir d'entre ses soupirants un époux idoine. Chacun de ses soupirants a au moins un défaut qui l'écœure ; par exemple, le comte de Naples ne cesse de parler de son cheval, le comte de Palatinat est trop maussade et d'une humeur grincheuse, Falconbridge qui est un jeune baron en Angleterre n'a pas de langue en commun pour parler avec Portia, etc... De surcroît, peu importe son choix, le père de Portia impose une épreuve à laquelle tous les prétendants doivent se soumettre : ils doivent choisir entre trois coffrets, en or, en argent et en plomb, et celui qui ouvre le coffret contenant le portrait de Portia gagnera le consentement du père pour le mariage. Néanmoins, Portia privilégie Bassanio qui est un aristocrate, un érudit et un soldat à la fois.
Entre-temps, un vieil homme appelé Old Gobbo (Vieux Gobbo) rend visite à l'usurier juif avec un cadeau à la main et demande à son portier où il pourrait retrouver son serviteur Launcelot, son fils, qui est en effet le portier lui-même ; cependant, son père ne le reconnaît pas à cause de sa barbe broussailleuse et d'autres aspects qui ont changé depuis un certain temps. Sur cela, Launcelot se présente à son père et le convainc qu'il est son propre fils en lui disant que la femme de Gobbo, sa mère, s'appelle Margery. Après ces retrouvailles étranges, Launcelot lui reproche d'apporter un cadeau à un homme au service duquel son fils est affamé et chétif en disant qu'il peut même compter ses propre côtes à l'œil nu. Il confesse son intention de changer de maître et de passer au service de Bassanio pour ne plus servir à l'incarnation de Satan qui ne serait rien d'autre que le juif lui-même. Avec le consentement de Bassanio, il fait ses adieux au foyer de Shylock en son absence et la fille de Shylock, Jessica, lui confie une lettre pour qu'il la livre à Lorenzo, l'ami de Bassanio, qu'elle veut épouser. Elle promet même de se convertir au Christianisme au cas où Lorenzo se marierait avec elle.
À la suite de la réception de la lettre de la part de Lorenzo, il ourdit un plan pour s'enfuir avec elle. Bassanio et ses amis se retrouvent devant la maison du juif. Jessica, en jetant la fortune de son père par la fenêtre, rejoint son futur époux, déguisée en porte-flambeau de Lorenzo lors d'une soirée festive.
En apprenant les nouvelles de sa fille et découvrant que son argent lui a été volé, Shylock, tout indigné, enrage et sa quête de vengeance contre les chrétiens croît incroyablement. À ce moment-là, on informe que les navires d'Antonio auraient coulé, naufragé en haute mer, ce qui se traduirait par l'insolvabilité de son débiteur Antonio. Pour réclamer son indemnité, Shylock intente une action contre Antonio et le traduit en justice.
De l'autre côté, Bassanio emmène Gratiano à Belmont sur demande de ce dernier, puisque Gratiano était aussi amoureux de Nerissa, la servante de Portia. À Belmont, Bassanio parvient à choisir le coffret en plomb tandis que les autres prétendants choisissent les coffrets en or et en argent. Il obtient donc le droit à épouser Portia lorsque Nerissa acquiesce au mariage avec Gratiano. En fin de comptes, ils retournent heureusement à Venise.
Cependant, la cour nécessite un docteur de la loi pour la bonne exécution du tribunal. Un docteur appelé Dr. Bellario est attendu pour assister au tribunal. Ainsi, Portia et Nerissa entrent tout d'un coup dans la salle de cour, déguisé en suppléants du docteur affecté à l'affaire. En usant d'artifices astucieux, Portia fait tourner l'affaire contre le juif en alléguant qu'il ne peut pas verser du sang en prélevant la chair sur Antonio et que le poids de chair prélevée ne peut pas excéder une livre, même d'une once, ce qui rendait la demande du plaignant Shylock pratiquement impossible. Si Shylock ne peut pas prélever exactement une livre de chair sans verser de sang, tous ses biens seront confisqués ; la moitié échoira aux coffres de l'état et l'autre moitié à l'accusé. Face à ce coincement, Shylock recule mais Portia fait encore plus de pression. D'après la loi vénitienne, la peine prévue pour une tentative de meurtre, quoique indirecte, contre un chrétien est la mort, suivi de la saisie de tous ses biens dont la moitié échoit à la victime et l'autre à l'état.
Malgré tout, Antonio offre une alternative à cela en guise d'acte de miséricorde. Si Shylock accepte de léguer tous biens à Lorenzo et Jessica après son décès et se convertit au Christianisme tout de suite, il sera pardonné. À bout de ressources, Shylock, qui a déjà perdu presque toute sa richesse, se résigne à cette condition implicitement imposée. À la fin, au sortir de la cour, on informe Antonio que trois de ses navires ont pu retourner et se sont ensuite amarrés au port, sains et saufs.
Entre-temps, Portia a du mal à choisir d'entre ses soupirants un époux idoine. Chacun de ses soupirants a au moins un défaut qui l'écœure ; par exemple, le comte de Naples ne cesse de parler de son cheval, le comte de Palatinat est trop maussade et d'une humeur grincheuse, Falconbridge qui est un jeune baron en Angleterre n'a pas de langue en commun pour parler avec Portia, etc... De surcroît, peu importe son choix, le père de Portia impose une épreuve à laquelle tous les prétendants doivent se soumettre : ils doivent choisir entre trois coffrets, en or, en argent et en plomb, et celui qui ouvre le coffret contenant le portrait de Portia gagnera le consentement du père pour le mariage. Néanmoins, Portia privilégie Bassanio qui est un aristocrate, un érudit et un soldat à la fois.
Entre-temps, un vieil homme appelé Old Gobbo (Vieux Gobbo) rend visite à l'usurier juif avec un cadeau à la main et demande à son portier où il pourrait retrouver son serviteur Launcelot, son fils, qui est en effet le portier lui-même ; cependant, son père ne le reconnaît pas à cause de sa barbe broussailleuse et d'autres aspects qui ont changé depuis un certain temps. Sur cela, Launcelot se présente à son père et le convainc qu'il est son propre fils en lui disant que la femme de Gobbo, sa mère, s'appelle Margery. Après ces retrouvailles étranges, Launcelot lui reproche d'apporter un cadeau à un homme au service duquel son fils est affamé et chétif en disant qu'il peut même compter ses propre côtes à l'œil nu. Il confesse son intention de changer de maître et de passer au service de Bassanio pour ne plus servir à l'incarnation de Satan qui ne serait rien d'autre que le juif lui-même. Avec le consentement de Bassanio, il fait ses adieux au foyer de Shylock en son absence et la fille de Shylock, Jessica, lui confie une lettre pour qu'il la livre à Lorenzo, l'ami de Bassanio, qu'elle veut épouser. Elle promet même de se convertir au Christianisme au cas où Lorenzo se marierait avec elle.
À la suite de la réception de la lettre de la part de Lorenzo, il ourdit un plan pour s'enfuir avec elle. Bassanio et ses amis se retrouvent devant la maison du juif. Jessica, en jetant la fortune de son père par la fenêtre, rejoint son futur époux, déguisée en porte-flambeau de Lorenzo lors d'une soirée festive.
En apprenant les nouvelles de sa fille et découvrant que son argent lui a été volé, Shylock, tout indigné, enrage et sa quête de vengeance contre les chrétiens croît incroyablement. À ce moment-là, on informe que les navires d'Antonio auraient coulé, naufragé en haute mer, ce qui se traduirait par l'insolvabilité de son débiteur Antonio. Pour réclamer son indemnité, Shylock intente une action contre Antonio et le traduit en justice.
De l'autre côté, Bassanio emmène Gratiano à Belmont sur demande de ce dernier, puisque Gratiano était aussi amoureux de Nerissa, la servante de Portia. À Belmont, Bassanio parvient à choisir le coffret en plomb tandis que les autres prétendants choisissent les coffrets en or et en argent. Il obtient donc le droit à épouser Portia lorsque Nerissa acquiesce au mariage avec Gratiano. En fin de comptes, ils retournent heureusement à Venise.
Cependant, la cour nécessite un docteur de la loi pour la bonne exécution du tribunal. Un docteur appelé Dr. Bellario est attendu pour assister au tribunal. Ainsi, Portia et Nerissa entrent tout d'un coup dans la salle de cour, déguisé en suppléants du docteur affecté à l'affaire. En usant d'artifices astucieux, Portia fait tourner l'affaire contre le juif en alléguant qu'il ne peut pas verser du sang en prélevant la chair sur Antonio et que le poids de chair prélevée ne peut pas excéder une livre, même d'une once, ce qui rendait la demande du plaignant Shylock pratiquement impossible. Si Shylock ne peut pas prélever exactement une livre de chair sans verser de sang, tous ses biens seront confisqués ; la moitié échoira aux coffres de l'état et l'autre moitié à l'accusé. Face à ce coincement, Shylock recule mais Portia fait encore plus de pression. D'après la loi vénitienne, la peine prévue pour une tentative de meurtre, quoique indirecte, contre un chrétien est la mort, suivi de la saisie de tous ses biens dont la moitié échoit à la victime et l'autre à l'état.
Malgré tout, Antonio offre une alternative à cela en guise d'acte de miséricorde. Si Shylock accepte de léguer tous biens à Lorenzo et Jessica après son décès et se convertit au Christianisme tout de suite, il sera pardonné. À bout de ressources, Shylock, qui a déjà perdu presque toute sa richesse, se résigne à cette condition implicitement imposée. À la fin, au sortir de la cour, on informe Antonio que trois de ses navires ont pu retourner et se sont ensuite amarrés au port, sains et saufs.
Le tribunal de Shylock peint par Sir John Gilbert |
Aussi court que soit cette pièce, elle est notablement concise bien qu'elle contienne un lexique désuet pour une personne du vingt-et-unième siècle. J'estime que voire les anglophones natifs souffriraient au moment de lire Shakespeare à cause des tournures qui tirent sur les racines germaniques de l'anglais où la syntaxe était plus souple et des mots obsolètes dont Shakespeare fait abondamment l'usage. Afin de remédier à cette entrave, je puis recommander le site Web "Shakespeareswords" qui propose un glossaire exclusif à la plume de l'iconique écrivain de la langue anglaise. Vous pouvez y trouver le sens et l'usage des mots dont vous ne pourriez retrouver l'explication nulle part.
En fin de comptes, je tiens à préciser que Le Marchand de Venise n'est pas tenu en aussi haute estime que Hamlet que je suis en train de lire de nos jours. Pourtant, c'est un ouvrage excellent et extrêmement éloquent auquel vous pourriez déguster afin de comprendre l'état d'esprit de la société de l'époque par rapport à l'usurerie, la justice, au mariage et aux juifs.
Je tiens à vous remercier de votre temps dédié à lire,
Batuhan.
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